Balin Balañ

Ce mois ci, j’ai le plaisir de recevoir Laura Busière, une jeune femme passionnée d’animaux et en particulier de chevaux, poneys et autres équidés de tout crin, à qui elle a décidé de consacrer sa vie en épousant le métier de ...maréchale ferrant!
Devenir maréchale ferrant n’est pourtant pas un parcours dépourvu d’embûches. Et cette réalité est encore probablement plus concrète quand on est une femme !
Mais les obstacles ne sont-ils justement pas dressés pour qu’on les franchissent ?
Le nouveau voyage que nous allons effectuer aujourd’hui en est une parfaite illustration.
A l’age où d’autres se lancent dans la vie active faute de pouvoir résister aux injonctions de la norme, Laura a patiemment contourné chaque obstacle qui la séparait de sa passion pour transformer son rêve en réalité.
Voyage au pays des chemins à débroussailler et des espoirs récompensés, voyage à petit pas au milieu des chevaux et de leurs cousins avec Laura Busière, maréchale ferrant, et forgeronne passionnée sans concession.
Baliñ Balañ trentième deuxième c’est parti !!!

Bonjour et bienvenue dans ce nouveau numéro de Baliñ Balañ.
Ce mois ci, j’ai le plaisir de recevoir Patrice Salaün, l’animateur de l’émission Pat Blabla sur radio Transistoc’h, un passionné de récits de voyage et de randonnées à l’assaut desquelles il se lance régulièrement, en quête de bien être, et de belles rencontres.
De ces ballades dans la réalité ou dans l’imaginaire jaillissent parfois de véritables moments de grâce que la vie est capable d’offrir entre deux déferlantes, à qui sait les accueillir. Et des déferlantes, cet ancien journaliste sportif en a essuyé quelques unes.
Car cela fait un bon demi siècle que Patrice court le marathon contre ou plutôt au coté de la maladie qui cohabite avec lui, une hémophilie A sévère avec laquelle il négocie au quotidien dans son corps, dans sa chaire, dans son être, et qui au fil des décennies a entravé sa mobilité au prix de souffrances physiques et morales sur la base desquelles il s’est pourtant construit une nature optimiste et joyeuse.
Pas d’autre choix de toute façon que de remonter chaque jour sur le ring. Se lever, rire, aimer. Avancer. Continuer. Lire. Marcher. Partager. Vivre!
Voyage au cœur des chemins de traverse, en quête de sérénité et de silences reconstructeurs, voyage au pays des douleurs invisibles, des rencontres apaisantes et des éclats de rires ; entre entraves et contournements avec Patrice Salaün, journaliste, animateur radio, mari, père, ami, hémophile, un lutteur au grand cœur.
Baliñ Balañ trente et unième c’est parti !!!
Dessin/portrait Arnaud Epagneau-Comte

Pour ce trentième épisode de Baliñ Balañ , j’ai le plaisir de recevoir Nicolas Legendre, journaliste indépendant et auteur de « Silence dans les champs », un ouvrage récompensé par le prix Albert Londres en regard de la qualité du minutieux travail d’enquête mené au cœur du monde agroalimentaire breton par ce fils de paysans bretons.
Après deux années en immersion dans ce milieu où la loi du plus fort semble s’imposer insidieusement au profit de quelques gros propriétaires et autres industriels peu scrupuleux, Nicolas Legendre a mis en évidence les mécanismes pesant sur l’immense majorité des acteurs de la profession agricole qui visiblement subit en silence la férocité d’un ordre mondial décliné localement, qui s’apparenterait plutôt de prés que de loin à un système féodal des temps modernes.
Au terme de ce travail au long cours, s’appuyant sur une multitude de témoignages d’agriculteurs de tous bords, de syndicalistes, d’élus, de journalistes, ainsi que sur de solides études scientifiques, le journaliste dresse un état des lieux exhaustif de ces pratiques qui permettent de museler la contestation dans une corporation où une violence insidieuse s’exprime à chaque échelon de la pyramide et qui permet à ce système puissant de continuer à exercer une hégémonie presque totale sur le et les vivants.
Voyage au cœur d’un monde aux règles opaques, voyage au pays des mots posés sur la grande souffrance d’une corporation, voyage au pays où l’idée d’un monde plus juste peut pourtant commencer à s’écrire avec Nicolas Legendre enquêteur, écrivain et journaliste indépendant.
Baliñ Balañ trentième c’est parti !!!
Crédit photo : Nicole Zeizig

Bonjour et bienvenue dans ce nouveau numéro de Baliñ Balañ.
Ce mois j’ai le plaisir de recevoir la cinéaste Marion Richoux notamment co scénariste avec Gilles Perret de plusieurs films dont le tout récent film documentaire « la ferme des Bertrand » retraçant l’évolution des modes agricoles sur plusieurs générations dans une ferme familiale en haute Savoie, ou encore de la comédie sociale à la Ken Loach « Reprise en main » sortie en 2022 mettant en scène l’abnégation des salariés d’une entreprise de décolletage pour créer leur propre fond d’investissement afin d’empêcher le rachat de leur usine par des fonds de pension anglo-saxons.
Et ce n’est pas un hasard si ces films ont trouvé leur public avec respectivement 250,000 et 100,000 entrées.
Car les conditions de vie, de survie, les impacts aussi des différents modèles agricoles, combinés à l’impérieuse nécessité d’une justice sociale érigée en rempart face aux inégalités engendrées par la gourmandise d’une finance jamais rassasiée, constituent des enjeux de cohésion sociale essentiels au cœur de nos sociétés. Des sujets, des études omniprésents dans le travail de Marion Richoux, cette éthno cinéaste passionnée.
Voyage au-delà de l’œil de la caméra, voyage au pays d’une société juste et égalitaire, voyage au pays où l’espoir peut devenir contagieux, avec Marion Richoux cinéaste du réel.
Baliñ Balañ vingt-neuvième c’est parti !!!

Ce mois ci nous recevons Alain Goutal, dessinateur de presse, caricaturiste, auteur de bandes dessinées, illustrateur, romancier, un créateur passionné et passionnant aux milles parcours, qui n’hésite pas à croquer tout haut ce que les autres pensent tout bas.
Et comme ce maître du trait manie aussi le verbe avec finesse et profusion, le choix du propos à l’heure du montage est élevé à l’art du crève cœur.
Alors c’est décidé nous ne parlerons pas dans cette émission de l’histoire masquée du Kreiz Breizh à l’époque du bas empire romain fin Ve siècle, début VIe, période qu’il qualifie de passion de dingue et qu’il subodore fondamentale dans la construction de la Bretagne.
Nous n’aborderons pas non plus ou que très succinctement le festival de la bande dessinée « Quai des Bulles » de Saint-Malo dont il est le cofondateur aux côtés de Jean-Claude Fournier, le créateur de Spirou, et du scénariste Dieter.
Nous ne n’évoquerons pas non plus les passerelles bâties à la force du dessin entre les rives des différents fonctionnement mentaux, autant de propos déclenchés aprés le gong qui mériteraient chacun une émission dédiée.
Si vous souhaitez en revanche découvrir le riche contenu de cet entretien, installez vous confortablement car vous l’aurez compris, le sujet foisonne chez Alain Goutal. Calez vous confortablement , nous allons décoller.
Voyage au pays du loup chanteur, des engagements citoyens et des esquisses de monde meilleur, voyage au pays de l’Universalité dévoilée au bout du trait, avec Alain Goutal, dessinateur tout terrain, porte image de la nature opprimée!
Baliñ Balañ vingt-huitième c’est parti !!!

Ce mois ci nous recevons Inés Léraud, la journaliste et documentariste connue notamment pour avoir enquêté sur le tristement célèbre phénomène des algues vertes induit par la pollution des eaux de Bretagne saturées en nitrates et dont le travail a donné naissance à la bande dessinée et au film éponyme – "les algues vertes" – un film qui a trouvé le succès auprès d’un large public avec plus de 400,000 entrées il y a à peine un an.
Saluée, reconnue et récompensée pour la qualité de son travail, notamment par l’association anticorruption Anticor, Inés Léraud poursuit cette mission qui lui tient à cœur depuis une vingtaine d’années, à savoir enquêter et documenter les effets sanitaires, sociaux et environnementaux induits par l’usage et le rejet de substances chimiques toxiques dans les milieux naturels.
Voyage au pays des investigations en milieu rural et industriel, voyage sur les Terres de l’espoir d’un monde un jour moins pollué, voyage au pays des chants de luttes, et du courage de dire les choses pour l’intérêt commun avec, Inés Léraud, journaliste tout terrain.
Baliñ Balañ vingt-septième c’est parti !!!
Crédit Photo : Emmanuel Pain

Ce mois ci nous recevons Olivier Pousset, un paysan meunier installé en bio sur les hauteurs de Saint Servais dans les Cotes d’Armor.
Depuis une quinzaine d’années, Olivier cultive différentes espèces et variétés de céréales, blé, seigle, sarrasin en ayant fait le choix de faire vivre une petite ferme à taille humaine de 15 hectares.
Travaillant en quasi autonomie, ce paysan gére toutes les étapes dans sa production de farine, de la semence qu’il produit lui même à la vente, en passant par la moisson, la mouture, le séchage et l’entretien de ses outils de travail tant mécaniques. que manuels.
Avec cette production de farines de seigle, de blé, de sarrasin, il approvisionne en matières première crêperies et boulangers locaux, mais également des particuliers, par le bais des circuits courts.
Et même si cette activité ne génère pas d’énormes bénéfices, elle répond aux besoins mesurés et raisonnés d’Olivier.
Mais par dessus tout elle est pour lui garante et symbole d’une forme de libertés plurielles: liberté de travailler comme il l’entend, sans pression financière, et en harmonie avec son environnement. Mais aussi liberté d’une vie au-delà du travail de la ferme, lui laissant du temps pour la musique, le travail du bois, l’observation de l’univers et bien d’autres domaines que nous allons découvrir à travers ce nouvelle épisode Baliñ Balañ.
Voyage au pays des semences locales, des talus riches de vie et des vieilles souches, voyage au pays des terres pauvres qui dévoilent leurs richesses, avec, Olivier Pousset, paysan et meunier.
Baliñ Balañ vingtième sixiéme c’est parti !!!

Bonjour et bienvenue dans ce nouveau numéro de Baliñ Balañ.
Ce mois ci nous recevons Azenor Kallag, doubleuse en langue bretonne, traductrice, férue de gallois et de langues celtiques, co présidente de la Redadeg, animatrice sur France 3 de l’émission en langue bretonne « Na petra ‘ta », comédienne, et bien plus encore comme vous pourrez vous en apercevoir au cours de cette émission.
Tombée dans le chaudron du Breton dés sa naissance Azenor du haut de son quart de siècle est déjà une personnalité reconnue sur le terrain de la représentation, de la défense et de la mise en valeur de la langue bretonne.
Aussi à l’aise devant un micro qu’une caméra, dans un échange en tête à tête que devant une salle comble, Azenor Kallag est de celles qui énoncent sans détour ce qu’elles ont à dire, portant haut et fort des valeurs qu’elle défend avec une assurance et une maturité qu’une seule vie suffit rarement à acquérir.
Alors sans forcer le destin, Azenor poursuit son chemin, en quête de rencontres, de témoignages et d’expériences riches, bien décidée à participer activement à la construction de la société de demain.
Voyage au pays des langues celtiques, des poétesses et des luttes contre les oppressions, voyage à la découverte du peuple Gallois, des amitiés riches et des aventures hors du temps avec Azenor Kallag
Baliñ Balañ vingtième cinquième c’est parti !!!

Crédit photo @Yann-Ewen L'Haridon

Ce mois ci nous recevons Fulup Kere, un défenseur actif de la langue bretonne et du maintien de son usage dans la vie quotidienne en Bretagne.
Militant actif depuis plusieurs décennies, Fulup donne sans compter pour cette cause qui cache la forêt. Car à l’heure où la mondialisation gomme et engloutit les spécificités culturelles locales au profit du monstre vorace qu’elle a produit et qu’elle alimente sans répit - à savoir la monoculture généralisée, bien fade ersatz de culture populaire - voilà que l’humanité replonge inexorablement dans les ténèbres dont elle était brièvement parvenu à s’extirper.
Présent sur tous les fronts où sont défendus les valeurs communes de préservation des langues et des cultures, Fulup imagine, propose, met en œuvre des moyens pour amener chaque année un peu plus d’humains à s’intéresser, défendre et apprendre cette langue dont il aime partager la poésie et la richesse. Toujours avec un même leitmotiv : brezhonneg ha plijadur, la langue bretonne associée au plaisir, betek an trec’h, jusqu’à la victoire !
Déja investit au sein de nombreuses associations de défense et valorisation de la langue bretonne, Fulup est depuis le mois de septembre dernier le nouveau directeur de la Redadeg, cette course relais traversant la Bretagne historique qui permet de collecter des fonds pour soutenir les projets en langue bretonne.
Voyage au pays de la sauvegarde des cultures et du respect des différences, voyage au pays des combats contre l’appauvrissement des moyens de communication et d’expressions de l’humanité avec Fulup Kere, passeur, témoin défenseur de la langue bretonne
Baliñ Balañ vingtième quatrième c’est parti!!!

crédit photo : Louis Pers

Ce mois ci nous recevons Nathalie Presles, chanteuse, voyageuse, autrice compositrice, comédienne, organisatrice de festival ou encore incitatrice à la navigation.
Si elle n’a pas le don d’ubiquité, cette amoureuse de la Nature, du Brésil, du Kreiz Breizh et par dessus tout de la vie, a le faculté de faire jaillir des mondes réels tirés de ses rêves. Des mondes qu’elle ouvre à qui est pret à la suivre dans des aventures simples et pourtant hors du commun! Car quelque soit le domaine dans lequel elle s’investit, Nathalie sait partager ses passions et faire renaître chez l’autre l’envie de transformer à son tour ses rêves en réalité.
Et si elle a donné la réplique à Chabat, Lanoux ou Guy Marchand dans une vie antérieure, il peut paraître légitime de se poser la question de savoir qui porta l’autre? Car après avoir refermé la porte de ce monde où l’altruisme n’est l’apanage que des rares gentils dont elle aime s’entourer, Nathalie, Thalie sur scène, se consacre avec réussite depuis plus de vingt ans à la chanson. Installée dans la vallée des ardoisières à Maël-Carhaix, celle qui a imagine et organisé des festivals culturels et des grandes fêtes maritimes en centre Bretagne vient de sortir « Topaze», son premier album de compositions, entourée d’un équipage de musiciens aussi talentueux que soudés autour d’elle.
Qu’est ce qui fait rêver cette artiste multi disciplinaire, qu’est ce qui lui permet de transformer les rêves en réalité, c’est ce que nous allons essayé de comprendre à travers cette première émission de l’année.
Voyage au pays des rêves accomplis et des plongeons dans l’inconnue, voyage au pays du brassage des cultures et des métissages artistiques, avec la chanteuse voyageuse comédienne Nathalie Presles.
Baliñ Balañ vingtième troisième c’est parti !!!

Crédit Photo Eric Legret, Illustration Gaele Flao
[www.thalienco.com] (http://thalienco.com/)